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Jean Bertheroy, femme de lettres

Pourquoi choisir un pseudonyme masculin ? Est-il si difficile, en 1878, à une jeune fille. de se faire reconnaitre par ses pairs ! ...

MmeJean Bertheroy
'Coll. musée J.J. Rousseau)
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À cette époque, elle publie ses premiers contes et poèmes chez Ollendorf. Bordelaise de naissance, c’est dans cette ville que Berthe-Jeanne-Corrine Le Barillier nait en 1858 (selon acte notarié) et non en 1868.

Après de brillantes études, elle se lance officiellement dans la littérature et va voir son «Maitre», le très grand poète qu'est, pour l’époque, Leconte de Lisle, qui lui prédit un très brillant avenir et l’encourage à persévérer dans la voie difficile de l’écriture.

Son inspiration lui vient de l’antiquité avec «Cléopâtre» un roman qui parait en 1891, suivi de «Ximénès» en 1893, ouvrage qui sera couronné par l’Académie Française.

Le 15 janvier 1897 sera joué, à la Comédie Française, son «Aristophane et Molière», propos en un acte et en vers, écrit spécialement pour le 275e anniversaire de la naissance de Molière.

Travailleuse infatigable, elle collabore à de nombreuses revues et journaux : La Revue des Deux Mondes, La Revue Bleue, Minerva, le Figaro...

Son œuvre reconnue est couronnée par de nombreux prix, comme le prix Chauchard de la Société des gens de lettres, en 1910.

Jean Bertheroy est la première présidente du Jury Fémina.

C'est en 1911 qu’elle s’installe à Montmorency, rue de l’Ermitage, dans cette maison dont l’architecture convient parfaitement à son écriture, et transforme la chapelle de Monseigneur de Sussex en «Atelier», comme elle se plait à le dire.

Sa présence attire de nombreux visiteurs, tant du Monde Littéraire que Musical. C’est au mois d’août de la même année que l’insigne de la Légion d’honneur lui sera remise par Monsieur Louis Fabre, ancien bibliothécaire du Sénat. Pour cette occasion, elle fit faire une table d’un très beau marbre d'Italie, qui fut placée dans le jardin face aux cascades.

Mariée une premiré fois à Monsieur Roy de Clotte, elle divorce et se remarie en 1912 avec M. Czernicki, sa seconde union sera de courte durée puisque celui-ci mourut en 1914.

De nos jours, «Jean Bertheroy» est complètement tombée dans l’oubli, ce style d'écriture très lyrique et pompeux, ne correspond plus du tout à nos goûts.

Jean Bertheroy décède le 23 janvier 1917 au Cannet où, selon son habitude, elle passait l'hiver.

C. Vermond

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