1982 ayant été l'année du «démarrage », la Société a décidé, en 1983, de sortir de l'incognito et de multiplier lea contacts avec l'extérieur.
Profitant de la tenue à Montmorency, en septembre 1983, du Colloque International d'Héraldique et de l'inauguration de l'exposition consacrée à «span class="citation">L'Age d'or des Montmorency», la Société, qui reprenait tout juste ses nclivités après la coupure des vacances, à pris contact avec la Fédération des Sociétés Historiques et Archéologiques de Paris et de l'Île-de-Franre. Ont fort aimablement répondu à notre invitation, outre M. jean Jacquart et Mmme Colette Lamy, respectivement Président et Vico-Présidente de cette nociété, les représentants des sociétés voisines à savoir :
Cette rencontre fort intéressante nous a bien sûr permis de faire connaissance et d'évoquer les problèmes communs à toutes nos sociétés mais nous avons aussi envisagé des activiés en commun (visites et conférences), nous avons, enfin, été encouragés à déposer une demande d'admission à ladite fédération, .
L'Assemblée Générale du 5 novembre ayant ratifié ce projet, nous avons
adressé notre demande à la Fédération qui, lors de ma réunion de février
1984, s’est prononcée en faveur de notre admission, La Société
d'Histoire de Montmorency est donc désormais membre de
Continuant sur notre lancée, nous avons le 23 octobre rencontré, nous avons le 23 octobre rencontré, un historien dé Knutsford, venu pour l'inauguration de la vue de Knutsford aux Champeaux; cette emrevue cordiale, suivie d'un échange du revues, n'est que Le début d'échanges que nous espérons plus poussés.
Le même jour enfin, nous avons reçu les membres de la Société de Gonesse venus visiter, par un temps magnifique, la Collégiale, le vieux centre et le musée à charge de réciprocité, si le cœur nous en dit!
Nous voici donc connus et reconnus au plan régional et international mais, au plan local, notre existence est loujours confidentielle ! Il nous faut donc nous faire auasi connaître des Montmorencéens.
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D'abord une exposition sur la Préhistoire à été organisée au musée du 19 au 26 mars 1983, précédée d'une conférence faite par M. Ducœur &mdeash; le président de l'Association de la Jeunesse Préhistorique et Géologique de France — plus de 600 visiteurs ont été dénombrés.
En juin sortie de la revue n° 2. Moins luxueune que le n° 1 mais plus étoffée, elle présente en 4O pages une série d'articles qui, de l'anecdole à l'étude plus sérieuse, devraient intéresser tous les Montmorencéens curieux du passé de leur ville et désireux de connaître les problèmes qui s'y sont posés du XVIIe au XXe siècles.
En octobre et novembre : rencontres avec des Montmorenéens, dont les familles sont là depuis plusieurs générations et qui ont accepté d'évoquer pour nous leurs souvenirs : ils seront publiés dans les prochains numéros de la revue.
Grâce à notre équipe d'«anciens» nous avons pu reconstituer l'évolution des différents commerces du centre-ville (nous publions le résultat de leurs travaux duns ce numéro) et nous travaillons actuellement sur les écoles de Montmorency en 1914.
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Lors de l'Assemblée Générale qui s'est tenue à la Bibliothèque le 5 novembre 1983, il à été décidé de maintenir ln cotisation annuelle à 66 francs et le Conseil d'Administration à reconduit le bureau sortant pour un an. Pas de changement donc au niveau financier et administratif. Par contre, ayant constaté que ln Société se compasait on fait d'un noyau d'environ une quinzuine de personnes actives et d'un groupe heureusement plus nombreux de cotisants et sympathisants, que nous voyons trop rarement, l'AG, a décidé de modifier nos méthodes de travail.
Il y a désormais et ce, depuis junvier 1984, Une permanence chaque deuxième samedi du mois de 14 heures 30 à 17 heures à la «Maison des Commères>>. Cela doit permettre à tout adhérent, sympathisant ou single curieux de venir se renseigner el de se tenir au courant des projets de la Société, C'est aussi, pour les personnes actives, qui dépouillent les Archives municipales et le cadastre du dix-neuvième, l'occasion de faire le point de leurs recherches el de mettre en commun lea renseignements ainsi recueillis, d'autant que toutes les équipes préparent les prochains articles, C'est là enfin que sont prises les décisions concernant les sorties et les conférences que nous avons décidé d'organiser pour que les adhérents aient des activités communes plus fréquentes et que l'audience de la Société a'élargisse ; ces actions seront en effet annoncées dans la presse locale.
Nous en prévoyons cinq par un, d'octobre à juin.
Les premières activités prévues sont :D'autres projets sont à l'étude mais toutes eos suggestions seront les bienvenues, Écrivez-nous ou, mieux, passez hou Voir.
En somme un bilan assez satisfaisant.
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Le 24 mars, les membres de la Société d'Histoire se rendent au Musée Pissarro de Pontoise. Nous sommes reçus par Mmme Tantrat, qui nous trace un rapide portrait de Pissarro et de sa place parmi les impressionnistes. Le combat et les difficultés de ces peintres de la «nature» à se faire admeltre d'une société qui ne comprend pas et préfère encore accrocher dans ses salons un portrait bien léché, une «œuvre académique».
Malgré les épreuves et les difficultés, Pissarro pousse ses fils à peindre, c'est pour eux un professeur attentionné et sans complaisance. Nous voyons là des aquarelles, quelques huiles de son fils Ludovic Rodo. Une exposition fort intéressante et bien présentée.
Ensuite nous nous rendons au Musée Tavet qui porte le mom d'un des fondateurs de la Société Historique et Archéologique de Pontoise. Le Musée occupe les trois grandes salles d'un hôtel de la fin du XVe siècle élevé par le Cardinal Guillaume d'Estouteville.
Au rez-de-chaussée, nous découvrons de très belles sculptures, une vierge datant du début du XICee un Sainte-Barbe, provenant de l'église du Nucourt.
Une magnifique collection de livres rares et d'autographes provenant de la donation Gharles Oulmant.
Le premier étage est entièrement consacré à Otto Freundlich, peintre Allemand mort en déportation.
C'est en 1968 que le Musée de Pontoise reçoit la donation Freundlich et expose en permanence l'œuvre de cet artiste, peintre, sculpteur. Encore mécennu du grand public. il eut considéré comme le précurseur de l'art abstrait. Dès 1909, il s'installe au bateau-lavoir avec Picasso, Braque, Gris, Max Jacob, pour ne citer que ceux-là.
Sa peinture, une mosaïque de couleurs aux formes tournantes, nous séduit parce que faite essentiellement d'intersections, de droites et de courbes, proches du vitrail, et fait, qu'il participe à la réfection de certains vitraux de la cnthédrale de Chartres avont 1914.
Quelques œuvres aussi dans ln même mouvance, de sa compagne, Jeanne Kosnick Kloss, sont également exposées. On peut y voir aussi des œuvres de Marcousi, peintre cubiste, et de Claudo Grobety, peintre figuratif.
Au second étage, nous pouvons admirer une collection de portraits de diverses provenances, depuis l'École de Philippe de Champaigne jusqu'à des auto-portraits de peintres contemporains.
Merci à Madame Edda Maillet, conservateur dynamique et passionné, déléguée générale du f.ra.c. Île-de-France (Fonds Régional d'Art Contemporain).
C. Vermond
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Dernière mise à jour le 16/12/2022 à 22:26./.
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Société d'Histoire de Montmorency et de sa région.