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Une activité patriotique : la fabrication du salpêtre

1793 : les armées de la première coalition, formée par les souverains européens après la mort de Louis XVI, ont envahi le territoire de la République. Le 23 août, Barère, au Comité de Salut Public, réclame, pour «sauver la Patrie en danger» la levée en masse et la mobilisation de toutes les énergies.

Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées. Les jeunes gens iront au combat ; les hommes mariés forgeront les armes et transporteront les subsistances ; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux ; les enfants mettront le vieux linge en charpie...

On le voit, tous les Français sont mobilisés.

En février 1794, en pleine Terreur, le Directoire du District avertit le Conseil municipal d’Émile, chef-lieu de canton, d’avoir à fabriquer du salpétre, de prendre en conséquence toutes les mesures adéquates et ce, dans les meilleurs délais.

Première décision : la désignation des responsables et la définition de leurs compétences car, rien ne se peut faire sans l’autorisation des différentes (et nombreuses) autorités constituées.

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Au niveau local, le Conseil municipal, surchargé de besognes, décide la création d’une commission spécialisée : «le Comité pour la fabrication et l’extraction du salpétre». Outre un représentant de la municipalité, cette commission est constituée de 6 commissaires nommés par la Société Populaire, c’est-à-dire la section locale du club des Jacobins, et d’un membre du Comité de surveillance ; ses décisions doivent être ratifiées par le conseil municipal qui, seul, peut les faire exécuter. (En fait, ce sont les Jacobins qui imposent leur volonté au conseil qui ne peut que s'incliner) «Les citoyens commissaires nommés par la Société populaire pour la fabrication du salpêtre se sont présentés au Conseil qui a arrêté sur leur demande, que la municipalité est invitée à faire annoncer dans la commune d'Émile que... (1).

«L'agent du district pour le canton» (il s’agit de Laporte, un montmorencéen) intervient alors et, c’est à Gonesse qu’il faut demander, en mars, l'autorisation d'installer l’atelier dans la Maison des ci-devant Oratoriens, celle de réquisitionner les «ustensiles» nécessaires et les premiers fonds indispensables pour lancer les travaux.

Enfin, le Comité de Salut Public exerce son contrôle. En avril arrive le citoyen Pouille «l'agent extraordinaire pour le salpêtre» responsable du département de Seine-et-Oise. Il est chargé par la Convention d’accélérer la mise en route de l’atelier, de renforcer le zèle patriotique des Jacobins et de susciter l’enthousiasme de la population ; ce dernier point étant le plus aléatoire.

Une fois l'administration en place, il faut passer à la fabrication et d’abord trouver les techniciens compétents car, si dès le mois de février le chimiste Sédillot a expliqué comment «reconnaître les terres salpétrées», il faut aussi «les lessiver et retirer le salpêtre de l’eau des lessives» (2) le sécher et le tamiser. Ceci ne s’improvise pas.

C’est le citoyen Maison, agent national délégué par la Régie Nationale des Poudres et Salpêtres qui est chargé, avec Daniel Lombard envoyé, lui, par le district, de lancer la fabrication. Entrés en fonctions le 11 mars, ils commencent par équiper l'atelier en utilisant les ressources locales, parfois offertes mais le plus souvent réquisitionnées.

Minéralogie, extraction du salpêtre.
Préparation des plâtres.
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L'installation de l’atelier doit se faire le plus rapidement possible.

C’est aux habitants qu’il incombe de fournir ces outils ainsi que les matières premières indispensables, à savoir : les charrées (4), les eaux de lessive et les cendres non lessivées.

«Comme seul le citoyen Guesdon (5) a fait preuve de bonne volonté en offrant une chaudière, à la demande de l’Agent National visites domiciliaires, inventaires et réquisitions se succèdent dès la mi-mars. Les charrées et les eaux de lessives où il n'a pas été mis de soude ni de savon sont en réquisition pour être déposées, savoir les charrées sous un hangar de la Maison Nationale... et les eaux de lessives dans des tonneaux qui seront placés dans la pièce voisine de la cuisine... (1)...Le citoyen Laporte nommé Agent pour la fabrication et extraction du salpêtre a représenté au Conseil que le citoyen Jacques Sébastien Leblond, marchand boucher à Émile, avait chez lui une grande chaudière... et a demandé qu'elle soit mise en réquisition... le Conseil... pour ne retarder en aucune manière le travail nécessaire à cet établissement... autorise le citoyen à la faire transporter à la ci-devant maison de l’Oratoire» (6).

Fin mars, après les visites effectuées chez les meuniers et boulangers d’une part, chez les épiciers et marchands de vin d’autre part, l'atelier dispose, outre les 2 chaudières, d’une cuve réquisitionnée, elle aussi, de 15 bluteaux, de 5 tamis et de 6 grands tonneaux. Il a été aussi prévu que l’eau claire, indispensable serait puisée chez le citoyen Mazurier, propriétaire du puits le plus proche et, à cet effet 2 seaux ont été commandés, 1 matelas et 1 traversin garnissent le lit destiné au chef d'atelier.

Rien ne manque donc, l’atelier peut ouvrir ses portes, dès avril la fabrication va commencer ; la Commission peut convoquer les «ouvriers».

Le problème du recrutement de la main d’œuvre s’est posé dès février ; un règlement, proposé par la Commission et adopté par le Conseil, est alors publié:

«L'Agent National à fait part au Conseil au nom de la Société Populaire d'Émile et de la Commission des Salpêtres qu'il avait été arrêté :

Fin mars, ce chef d’atelier, un maçon Jean François Villain est trouvé, il recevra 4 livres par jour mais devra travailler de 5 heures du matin à la chute du jour, et ne pourra se faire remplacer.

La production commence donc en avril, mais les difficultés sont nombreuses : la main d'œuvre récalcitrante (sans doute la longueur de la journée de travail y est-elle pour beaucoup) cherche à se faire remplacer, ce qui provoque une mise au point de la Commission et un nouvel arrêté du Conseil »Sur la proposition des membres du Comité du Salpêtre, le Conseil considérant que jusques à présent les personnes qui se font remplacer pour le travail du salpêtre à Émile envoyent des personnes hors d'état de travailler et voulant que l'Égalité règne dans ces sortes de travaux, arrête :

  1. que tous les citoyens qui voudront faire le métier de remplaçant seront tenus de se faire inscrire sur la liste qui sera tenue à cet effet, par un Commissaire qui les fera admettre ou visiter par le Comité du Salpêtre ;
  2. que toutes les personnes qui voudront se faire remplacer seront tenues de se présenter chez ledit commissaire à l'effet de faire inscrire sur leur billet d'avertissement, le nom du remplaçant qui se trouvera vacant sur la liste ;
  3. que les commissaires d'inspection du salpétre n'admettront au remplacement que les personnes inscrites dans les formes cidessus, au dos du billet.. ;
  4. que le présent sera publié à son de tambour dans la commune, dans le plus bref délai et affiché dans l'atelier du salpêtre ;
  5. qu'il sera pareillement communiqué à la Société Populaire d'Émile qui sera invitée d'engager ses membres à en maintenir l'exécution...» (8).

Encadrés aussi strictement et soumis au contrôle des Jacobins, les Montmorencéens doivent se montrer dociles, pourtant 10 jours plus tard, le nombre des «ouvriers» est limité à 10 les jours ordinaires et à 5 les Décadi. S'agit-il d’un geste de conciliation ? Pas le moins du monde car la guerre continue et l'atelier doit augmenter sa production mais le manque de matériel se fait sentir.

D’autres chaudières, des récipients de cuivre et de terre sont nécessaires ; le Comité obtient alors du District la permission de réquisitionner à son usage, ces objets parmi les biens, mis sous scellés, des émigrés du canton. Ainsi sont «empruntés» chez le seigneur de Groslay (François Balthazar Dangé de Bagneux, fermier général exécuté), « une passoire, un chaudron, une chaudière à cylindre, une chaudière et une bassine» le tout en cuivre «pour la fabrication du salpêtre à Émile» (9).

L'argent aussi fait défaut et le district qui vend le salpêtre produit, est appelé à avancer les fonds nécessaires aux travaux.

Mais le vrai problème, le plus difficile à résoudre, est l’attitude de la population. Tous les «requis» ou presque, cherchent d’abord à échapper à la corvée, certains «oublient» tout simplement de venir ; les riches se font remplacer par les premiers venus, valides ou non ; quant aux femmes, quelle a été leur attitude ? Nous l’ignorons, mais elles sont jugées indésirables : «Il a été donné connaissance au Conseil d'un arrêté de la Commission du salpêtre, tendant à ne plus recevoir de femmes ni de filles pour travailler à l'atelier... excepté les citoyennes qui sont seules et en état de travailler». (10).

Que faire ? La commission, en cette période de la «grande Terreur», n’est pas décidée à céder ; elle commence par convoquer les absents, connus le plus souvent par des dénonciations, et à les obliger à s’expliquer, puis, par prendre des mesures exceptionnelles, tel cet arrêté «Décadi prochain, tous les citoyens et citoyennes de la Commune d'Émile se rendront à la Commission du salpêtre à 6 heures du matin, pour, de là, se transporter dans tous les chemins, ruelles et places où il y a des plantes propres à faire de la cendre, afin de les couper et de les déposer sur la place du marché où ils seront brûlés et réduits en cendre...«(11).

Gageons que peu nombreux ont été ceux qui se sont abstenus de participer à cette étrange partie de campagne ; mieux valait ne pas se montrer trop insouciant, d’autant que la moisson qui commence, complique encore la situation. Gonesse a réquisitionné tous les hommes et femmes valides pour les envoyer dans l’ensemble de la région couper le blé. Cette tâche est, certes, prioritaire mais l’atelier doit continuer à tourner ; aussi pour remplacer les 154 hommes partis, «Il a été arrêté que, pendant tout le temps de la moisson, les ex-nobles iraient travailler au salpétre» (12).

La population, apparemment docile, accepte les réquisitions et semble résignée à subir le contrôle de la Société Populaire. Si elle travaille ainsi sous la contrainte, c’est que, depuis avril, la municipalité nommée par Crassous, le Représentant en Mission envoyé par la Convention en Seine-et-Oise, compte parmi ses membres un certain nombre de sans-culotte qui font appliquer avec intransigeance, toutes les directives du district et surveillent les suspects potentiels et que, le tribunal, lui aussi épuré, est désormais composé de juges venus de Paris, Gagny, Livry etc... Ces inconnus ne se sentent pas tenus, comme pouvaient le faire les juristes locaux qu’ils remplacent, à ménager leurs concitoyens.

Nous le voyons, les événements politiques influent directement sur la vie de l’atelier. C’est pourquoi après la chute des Montagnards (9 juillet 1794) la tension se relâche peu à peu.

Jusqu'en octobre, les autorités, désorientées, puis progressivement épurées mais encore redoutables, voient grandir la résistance et la force d'inertie des Montmorencéens dont les absences se multiplient. Comment contraindre désormais la population à venir-travailler ?

D'abord en décidant d’envoyer les récalcitrants devant le tribunal correctionnel (dont le personnel est de nouveau constitué des juristes locaux) puis en instituant des sanctions financières : « “Le Conseil...arrête que tous ceux qui ne se rendront pas à l'atelier du salpêtre les jour et heure qui leur seront indiqués par la Commission ou qui s'en absenteront ou négligeront de travailler, seront contraints révolutionnairement au payement : savoir les citoyens de la première classe de la somme de 3 livres pour chaque jour, ceux de la deuxième classe de la somme de 2 livres et ceux de la troisième classe de la somme de 1 livre sur le rapport de la Commission au Conseil général, et que la Commission du salpêtre est autorisée à commettre plusieurs citoyens pour remplacer tous les jours ceux qui manqueraient de se rendre à l'atelier du salpétre, lesquels seront payés sur le produit des taxations ci-dessus» (13).

À partir de novembre, la «désans-culottisation» s’accélérant (le Comité de Surveillance et la Société Populaire ont été supprimés) la mauvaise volonté devient manifeste : c’est d’abord l’appariteur qui, refusant de continuer à porter gratuitement les billets de convocation, demande une indemnité que le Conseil municipal, attendant son épuration, n'ose refuser, puis, les citoyens qui ne veulent pas faire les charrois de terre prévus par le Comité.

Aux problèmes humains s’ajoutent les besoins financiers (le district est de nouveau prié d'envoyer des fonds) et matériels : le nouveau chef d’atelier se plaint du manque de chandelle et de bois pour le fourneau. Ces difficultés sont surmontées au coup par coup par des réquisitions : «Le Conseil a arrêté que les voitures des citoyens Bridault père, Bridault fils et Carre seront mises en réquisition pour le charrois des bois provenant du condamné Bérenger à Brice libre pour l'usage de l'atelier du salpétre. Il a été donné aussi un mandat au citoyen Legrand pour mettre 2 chevaux en réquisition pour enlever les terres... afin de les faire apporter à l'atelier du salpétre» (11 Novembre).

Ces réquisitions seront les dernières car, avec la nomination en décembre, comme maire, de Sébastien Bridault, un notable de 78 ans, qui a fait partie des dirigeants de la Communauté des Habitants sous l'Ancien Régime, commence la réaction thermidorienne, et les jours de l’atelier semblent comptés ; mais l’arrêt des activités va se produire plus tôt que prévu.

Le froid est si vif en ce mois de décembre 1794, que l’eau et les terres salpêtrées gèlent dans les tonneaux ; il n’est donc plus possible de travailler dans de telles conditions et le Conseil prévient Gonesse de l’arrêt momentané de l’atelier.

Le temps passe sans que la reprise ait lieu, et en février les chaudrons sont rendus à leurs propriétaires. L’amélioration de la situation militaire, les difficultés d’approvisionnement de l’atelier et surtout l’attitude de la municipalité, nettement modérée, installée le 29 mars 1795 par Charles Delacroix (14), le nouveau représentant en Mission, explique l’arrêt de la production et l’envoi par Gonesse d’un inspecteur chargé d’étudier la situation. «Le citoyen Levasseur, agent salpétrier du district... est autorisé à parcourir tous les ateliers du salpêtre établis dans l'arrondissement du. district de Gonesse, constater leur situation actuelle, la quotité de leurs produits, ce qu'on peut encore en attendre, le nombre et l’espéce des ustanciles, eaux de cuite et autres matières propres à la fabrication du salpëtre, et constater l'état (de l'atelier) par un inventaire détaillé...» (15).

Le citoyen Levasseur ayant admis que les difficultés d’approvisionnement étaient insurmontables, l’atelier ne rouvre pas.

Il ne reste plus qu’à rendre cuve et chaudières à leurs pro- priétaires, à remettre les locaux en état et à faire le bilan.

Quel bilan peut-on dresser de ces 10 mois de travail ?

Au plan technique, le bilan est positif car du salpêtre a réellement été fabriqué : 60 quintaux et 15 livres 1/4 sont, selon les comptes, sortis de l’atelier.

Le bilan financier par contre, est négatif pour la commune : c’est le district qui a vendu le salpêtre; la ville a bien perçu, au fur et à mesure de ses besoins, quelques avances mais, celles-ci ont été insuffisantes et ne peuvent couvrir les frais encore à venir. En effet, dès juillet Jacques Leblond réclame la remise en état de sa chaudière. Il demande «qu'on lui remit une chaudière de cuivre rouge de poids de 137 livres, prise chez lui où elle était scellée... au mois de floréal an II, qu'on la descelle de l'atelier du salpêtre pour la remettre en place chez lui, qu'on constate son état et qu'indépendamment des dépenses à faire pour le nettoyement et le rétablissement de cette chaudière à son domicile, on fixe à 1500 livres le dédommagement qu'il prétend lui étre dû pour la privation de cette chaudière».

Après le rapport du chaudronnier chargé de constater l’état réel de «l’ustensile» : «Il résulte que ladite chaudière qui a servi à cuire le salpêtre est couverte à l'intérieur d'une crasse faisant croûte, recuite de l'épaisseur de 3 lignes et que l'on ne pourra constater son état et son poids que lorsqu'elle aura été parfaitement bien décrassée».

le Conseil «arrête que copie du procès verbal sera envoyée au procureur syndic du district de Gonesse, à l'effet d'être par lui, s'il le juge à propos, donné des ordres pour le décrassement de ladite chaudière, payer le décrassement, et prononcer sur les réclamations dudit citoyen Leblond qui ont paru pour le moins exorbitantes au Conseil, observant qu'il croit qu'il n'est pas d'usage d'accorder d’indemnité de non jouissance des vases fournis par les particuliers aux ateliers de salpétre» (16).

Si la commune refuse de prendre à son compte la demande de Leblond, elle accepte, par contre, de régler le mémoire de l'entrepreneur chargé de remettre en état les locaux de l’Oratoire : «Pour démolition des fourneaux et sorties des chaudières en briques de l'atelier de salpétre : 60 livres. Pour faire remettre les gouttières qui ont servi à l'atelier, à leurs places ordinaires, remplir et boucher les trous tant dans le cellier de l'Oratoire que sous les hangars : 60 livres» (17). Les caisses étant vides, des solutions devront être trouvées. «Plaie d’argent n’est pas mortelle» dit le proverbe ; et, le temps passant, le souvenir des difficultés financières a dû s’estomper facilement.

Au plan psychologique et politique les séquelles ont été certainement plus profondes. Rancœurs, méfiance et haine ont dû subsister longtemps entre les habitants d'Émile, notamment à l’égard des sans-culottes responsables de l’atelier, tel ce Jean François Vilain, nommé chef d’atelier en mars 1794, alors que sa réputation n'était plus à faire Que l’on en juge !

Le citoyen J.F. Vilain s'est présenté au Conseil pour demander un certificat de vie et de mœurs. Le Conseil désirant savoir pour quel motif il demandait ce certificat, il a répondu que le bruit commun dans Montmorency était qu'il passait pour mouchard'» (18).

Sans nul doute, on a dû longtemps se souvenir à Montmorency de la fabrication du salpêtre.

Jacqueline Rabasse

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Notes

(1) Archives municipales P.V. 24 pluviose an II = 12 février 1794.

(2) P.V. 19 pluviose An II = 7 févier 1794.

(3) P.V. 3 germinal = 23 mars.

(4) Les charrées sont des cendres qui ont servi à faire la lessive.

(5) Guesdon, agent de change, vient d'acheter le château de Crozat.

(6) P.V. 26 ventôse = 16 mars.

(7) P.V. 3 germinal = 23 mars 1 794.

(8) P.V. 23 germinal = 12 avril.

(9) Inventaire dressé le 1 thermidor cité in : G. Pacaud Histoire de Groslay.

(10) P.V. 2 messidor = 20 juin.

(11) P.V. 18 messidor = 7 juillet.

(12) P.V. 6 thermidor = 24 juillet.

(13) P.V. 16 vendémiaire = 7 octobre.

(14) Il s'agit du père du peintre Eugène Delacroix.

(15) P.V. 22 floréal an III = 11 mai 1795.

(16) P.V. 4 thermidor an III = 22 juillet 1795.

(17) P.V. 17 brumaire an IV = 8 novembre 1795.

(18) P.V. 24 brumaire an III = 14 novembre 1793.