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Un châtelain de Montmorency : Charles Le Brun

Charles Lebrun
Portrait de Charles Le Brun.

L'enfance et la formation

Charles Le Brun est né à Paris en 1619. Son père était sculpteur et le jeune Charles a donc trouvé dans son berceau un encouragement à développer des dons artistiques décelables dès sa prime enfance. Selon la légende des origines, il crayonnait avant d’avoir appris à écrire. À 13 ans, il était élève chez François Perrier. Mais la chance lui sourit vraiment, lorsque le chancelier Séguier (1), qui l’avait surpris à s’exercer au dessin, le remarqua.

Comprenant tout le parti qu’il pouvait en tirer, il le confia en 1624, à un peintre très célèbre à l’époque, Simon Vouet. Celui-ci joua le rôle que Ghirlandajo avait joué auprès de Michel-Ange. Il lui appris son art, autant que l’art se peut apprendre, et fut vite dépassé par son élève dont il devint jaloux. Dans l’atelier de son maître, Charles Le Brun fréquenta une jeune équipe qui allait dominer le monde artistique du XVIIe siècle : Mignard, Le Notre, Lesueur, Dufresnoy.

Ses premières œuvres, aussi remarquées que remarquables, furent le portrait de son grand-père et “Hercule faisant dévorer Diomède par ses chevaux”. Il décrocha même à cette époque une commande du Cardinal de Richelieu pour trois tableaux. Le jeune peintre n’avait même pas quinze ans.

Mais son caractère indépendant, son ambition aussi, l’écartent vite de la férule magistrale. L’arrivisme forcené qui sera le grand moteur de sa vie, le pousse à commencer une ascension personnelle. C’est à Fontainebleau que, lors d’une escapade célèbre, il étudie tout seul et copie la Sainte Famille de Raphaël. Le chancelier Séguier, toujours lui, va donner un deuxième coup de pouce à son destin, en lui procurant les moyens d’aller à Rome pour nourrir son talent aux sources même de l’art antique. Il ne faisait que suivre en cela la tradition, devenue presque une obligation chez les peintres de son époque. Poussin bien sûr, mais Vouet, lui même était resté treize ans dans la Ville Éternelle et Mignard va y rester plus de trente ans. Charles Le Brun, à 23 ans, quitte donc Paris et, nanti d’une pension confortable, prend le chemin de Rome. Durant le voyage, à Lyon, il rencontre Poussin, qui va lui servir de deuxième mentor. Son but est simple et il l’applique avec la froideur calculatrice qu’on lui connaissait déjà. Il veut tirer de Poussin tout ce que cet artiste, bon et désintéressé, pouvait lui enseigner. Devenu familier de la maison du Pincio, il va s’attacher à son maître.

Honnêtement, il convient de préciser que Charles Le Brun, sans lui être reconnaissant, (ce n’est pas dans sa nature) vouera toute sa vie une véritable vénération à Poussin. Il le considérera toujours comme son modèle. Il le jugera même, ce qui pour lui constitue un effort surhumain, supérieur à lui. La postérité corroborera entièrement ce jugement.

L’Antiquité inspirera toujours notre peintre plus que les périodes plus proches. À Rome, il a l’impression de toucher à l’origine même de l’art dont les peintres de la Renaissance n’ont été, à ses yeux, que les pâles imitateurs. Son esprit se meuble d’une documentation dans laquelle il puisera tout le restant de sa vie. Quatre ans à amasser des notes, à croquer, sur les lieux même de sa création, la statuaire antique, à lire et à recevoir l’enseignement de Poussin. Mais le temps viendra où jugeant son apprentissage terminé, il sent que ce n’est pas là qu’il construira la carrière dont il rêve et Mignard est là, qui commence à lui faire de l’ombre ! Il lui faut maintenant rentrer à Paris. Séguier, son commanditaire, le pousse pourtant à rester dans la ville pontificale. Le Brun se rebelle alors. Il rentre, sans demander la permission. Le 26 février 1646, il est chez lui. Malgré sa désobéissance, le chancelier lui conserve sa protection et c’est grâce à lui qu’il obtient la charge de valet de chambre du Roi. Il a maintenant un salaire fixe qui lui permet de se mettre en ménage. Le 26 février 1647 il épouse, à Saint Séverin, Suzanne Butay.

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Les prémices de la gloire

Toujours grâce à Séguier, il obtient des commandes sans cesse plus nombreuses. L'époque voit se construire des palais et des hôtels somptueux dont il faut bien orner les intérieurs. Églises et couvents sont également des clients précieux et Charles Le Brun devient une sorte de spécialiste des sujets religieux. Mais, dans ce domaine, la concurrence est forte et il faut bien constater que le futur peintre de Versailles n’est pas le meilleur. Ses compositions restent aussi froides que techniquement parfaites. Lesueur, par exemple, lui est bien supérieur dans l’émotion. Un hôtel de l’Île Saint Louis, en construction pour le financier Lambert, va permettre de comparer sur le même site, les deux peintres. Dans cet édifice, il se réserve la Grande galerie et dirige en plus d’autres artistes. Il fait là ses premiers pas d'ordonnateur de travaux (2), tâche qui, de Vaux à Versailles, constituera sa plus grande gloire.

Charles Le Brun est maintenant très connu et les mécènes illustres affluent, Richelieu, nous l’avons déjà vu, et Mazarin ensuite, mais surtout Fouquet, qui construit le plus beau château de l’époque, Vaux le Vicomte. Nous savons maintenant que cette construction le conduira à sa perte mais, pour lors, aucun nuage n’obscurcit l’horizon. Le Brun se voue entièrement à la décoration de l'édifice. Fouquet, en Hercule, y figure dans l’apothéose de sa carrière, tandis que sa femme, en Vénus, coupe les ailes à l'Amour, charmante allusion aux vertus domestiques.

Une pension de 12 000 écus, un appartement somptueux, sur place, viennent récompenser son zèle. Dans cette activité fébrile, Le Brun trouve du temps pour donner des leçons de peinture à la femme de son hôte. Surtout, il se consacre à la mise en service de la manufacture de Maincy, prototype des Gobelins. Ses cartons très précis guident les liciers venus de Flandre et font de Le Brun le recréateur d’un art, la tapisserie, qu’il mènera au plus haut.

Il est également l’organisateur des fêtes splendides que donne le surintendant. Ce faisant, il ajoute un grief royal de plus contre Fouquet, Louis XIV ne pardonnant pas à son ministre de mettre à son service un tel artiste dont les œuvres ne devraient illustrer que son règne. Le pouvoir du monarque doit être aussi absolu sur l’art que sur la politique et ce pouvoir ne va pas tarder à s’exercer. À peine Charles de Batz Castelmore, sieur d’Artagnan, a-t-il mis la main sur Fouquet que l’artiste sans une minute d’hésitation, abandonne celui à qui il était redevable d’une grande partie de sa richesse. C’est désormais au roi lui-même et à son ministre Colbert qu’il vouera toute sa vie. En échange, ces grands personnages lui permettront une dictature absolue sur l’art de son temps. Il conseille Colbert lorsque celui-ci fonde en 1648 l’Académie de peinture et de sculpture qui soustrait les académiciens aux règlements qui régissaient alors la peinture comme toutes les activités professionnelles. Charles Le Brun, qui avait fait de la lutte contre les jurandes une priorité absolue, est certainement à l’origine de cette faveur (3).

Il en deviendra en 1665, recteur et chancelier. L’Académie a le monopole de l’enseignement du dessin et envoie en province des «agréés» qui enseignent suivant les normes de l’Institution. On peut comprendre de cette manière, l'influence qu’à eue Le Brun sur l’art de son époque. Le pays va se peupler de sous-Lebrun comme la musique de sous-Lulli, les jardins de sous-Le Notre etc. Un seul artiste lui résiste, Mignard, qui a refusé d’entrer à l’Académie. Le combat entre les deux arfciens condisciples se terminera par la victoire de Le Brun. Il ne restera plus à Mignard qu’à attendre son heure, elle viendra.

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L’apothéose

Pour l’heure, Le Brun savoure sa victoire. Il lui faut maintenant conquérir le roi. Il a travaillé pour lui à Fontainebleau et Louis XIV a commandé un tableau représentant un épisode de l’histoire d’Alexandre le Grand «La reine des Perses aux pieds d'Alexandre». Le peintre a l’habileté de donner au conquérant macédonien le visage du Roi Soleil. Il continuera d’ailleurs cette comparaison à Versailles. Louis XIV le nomme «Premier peintre du roi» et l’anoblit. Charles Le Brun devient de ce fait un personnage important de l’État mais cela ne lui suffit pas. La chute de Fouquet a libéré la manufacture de Maincy. Le peintre suggère alors au Contrôleur général des finances de créer une manufacture royale de tapisseries. On évitera de ce fait de faire venir à grands frais des tapisseries des Flandres. Colbert achète alors en 1662 une maison, dans le quartier Saint-Marcel. On y transporte les outils et métiers de la manufacture briarde ainsi que ceux de plusieurs ateliers parisiens et, en 1663, Le Brun en prend la direction. Comme il est également directeur de la «Manufacture des Meubles de la Couronne» tout ce qui se fait pour la Cour et les grands personnages du royaume porte sa marque. Meubles, tapis, orfèvrerie, rien ne lui échappe. Il se trouve à la tête de 800 ouvriers, souvent étrangers, auxquels il faut adjoindre ceux travaillant à la Savonnerie pour les tapis. La monarchie absolue et la centralisation lui permettent d’être sans conteste l’artiste qui a le plus dominé son siècle. Son œuvre est à l’origine de l’impression d’unité qui se dégage du style classique. Il sert le grand projet de Colbert et du roi : dominer par la force comme par l’art, les autres pays européens.

En 1661 Louis XIV avait été séduit par Versailles, où avait été célébré son mariage l’année précédente. Il demande de rénover et d’orner le château qu’avait fait bâtir son père. Puis d'aménagements en aménagements, l’idée d’en faire sa résidence principale et le siège du gouvernement lui était venue. Du même coup il fuyait un Paris qui le dégoûtait et lui faisait peur. En même temps, il donnait libre cour à son penchant pour les constructions. Dans ce temple du Roi-Soleil, Charles Le Brun va donner toute sa mesure, ce sera son œuvre maîtresse et Versailles, sans Le Brun, ne serait pas celui que nous connaissons et admirons. C’est en fait une création à deux tant le peintre a su se fondre dans le désir du roi jusqu’à deviner ses intentions les plus secrètes. L’art Louis XIV, c’est d’abord le roi et son bras artistique Charles Le Brun. Boileau a écrit un «Art Poétique», le grand peintre servira un art politique. Il est l’artiste d’état par excellence et sa trilogie, les appartements, l’escalier des ambassadeurs et la galerie des glaces est une œuvre de propagande. Il n’est évidemment pas question ici de décrire le château et sa construction, cela a été déjà fait dans des ouvrages considérables et notre petit article ne saurait y suffire, par contre, il est amusant de penser que, dans le même temps, Le Brun devait penser son Versailles personnel à Montmorency.

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Alexandre à Babylone
L'entrée d'Alexandre dans Babylone.

Le Brun à Montmorency

Car il est devenu riche, très riche. En plus des nombreuses résidences qu’il possède à Paris et à Versailles, (4) Le Brun loue depuis 1667 une résidence de campagne dans notre ville. Il est vraisemblable que notre Le Laboureur, Bailli des Princes de Condé a été à l’origine de ce choix. En 1670 il décide d’acheter une terre au lieu dit Les Clozaux, emplacement aujourd’hui recouvert par la bordure de la place qui porte son nom, par le boulevard de l’Orangerie, de création postérieure et, enfin, par une partie du parc du château de Dino. Avec l’accord des autorités de l’époque, il procède à des aménagements d’intérêt local (un abreuvoir en l’occurrence). En 1673, il agrandit sa propriété jusqu’à la rue des Granges actuelle. Avec l’accord du duc de Condé, seigneur du lieu, il déplace la rue Saint-Denis qui trouve de ce fait son tracé actuel. En possession de la surface définitive de son bien, il ne lui reste plus qu’a construire, ce qu’il fait entre 1670 et 1675. Nous disposons des gravures de Silvestre pour nous éclairer sur l’aspect extérieur de l’édifice et pour l’intérieur, de l’inventaire post mortem, de son mobilier. Gageons que l’artiste qui avait su si bien combler son roi, avait les moyens de se combler lui même.

Cette période faste où Le Brun s’occupe également de Marly et de Saint-Germain(5) se terminera brutalement par la mort de Colbert en 1683. Avec lui disparaît son protecteur le plus fidèle. Le roi le remplace par Louvois, la chute de Le Brun commence. Le nouveau contrôleur général des finances détestait la créature de son prédécesseur et n’avait d’admiration que pour Mignard. Celui-ci, âgé et aigri, voit enfin le moment venu d’écraser son rival de toujours.

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La disgrâce et la mort

Tout est bon pour abattre le premier peintre qui se défend pourtant avec ruse et courage. Il ne peut attendre d’aide de personne. Sans ami, son absence de générosité les a écartés, il est une proie facile pour des ennemis, d’autant plus féroces qu’ils ont du attendre longtemps la mise à mort. On tente devant le roi de le mettre en compétition avec Mignard. Celui-ci peint «un portement en croix», Le Brun répond par une «crucifixion» qui éblouit l’arbitre royal. En 1687, on lui accorde encore une gratification pour l’achèvement des salons de la Paix et de la Guerre, aux deux bouts de la Galerie des Glaces.

Mais les attaques deviennent de plus en plus dures. Sa gestion est mise en cause aux Gobelins. Le peintre se réfugie alors à Montmorency. Un tableau offert à Louvois est refusé. Il y a quelque chose d’émouvant dans ces escarmouches où le vieil artiste fait porter ses dernières productions à Versailles, alors que lui ne bouge pratiquement plus de son refuge montmorencéen. L'approche de la mort lui inspire peut-être le sujet de ses œuvres ultimes, «une vie de Jésus», «l'adoration des mages», «l'entrée à Jérusalem». En 1689, il tombe si gravement malade que le roi lui envoie son médecin personnel. Il met pourtant en chantier une Cène qui restera à l’état d’esquisse (6).

À l’automne, il rentre à Paris dans son logement des Gobelins maintenant désert. Dernier coup du sort, le roi, à court d’argent, décide de faire fondre son orfèvrerie et le mobilier d’argent de Versailles. Tous ces objets avaient été dessinés par le premier peintre.(7)

Au début de l’année 1690, le 12 février, l’artiste s’éteint. Il sera inhumé à Paris, en l’église de Saint-Nicolas du Chardonnet. Il repose auprès de sa femme, sous un marbre de Coysevox. Ironie du sort, ce sculpteur est sans doute celui qui avec Puget fut le plus rétif à «l’art Le Brun». À coté, le tombeau de sa mère qu’il a dessiné lui-même. Le 1er mars de la même année, Mignard est nommé Premier Peintre du Roi (à 78 ans !) et directeur des Gobelins.

Qu’est devenue la propriété de Montmorency, après sa mort? Monsieur Michel Rival,(8) archiviste de la ville, a donné de multiples renseignements dont nous nous sommes servis pour tout ce qui concerne le séjour montmorencéen de l’artiste. Il nous apprend qu’après la mort de son mari sa femme et son neveu, cohéritiers, décidèrent de vendre la propriété. (9).

Cependant, à la mort de Suzanne Buthay, rien n’était fait. Il faudra attendre 1703 pour connaître le nom de l’acquéreur Pierre Crozat dit le Pauvre, trésorier des Etats du Languedoc. Celui-ci n’a eu de cesse de faire construire un nouveau château du côté de l’actuelle avenue Charles de Gaulle.

Celui de Le Brun devient «Le Petit Château». Il est modifié et son bassin s’orne d’une Orangerie devenue notre école de musique. Les deux châteaux ne survivront pas à la Révolution et le souvenir de Charles Le Brun, gentilhomme montmorencéen s’est estompé avec eux. (10).

Mais le souvenir de Charles Le Brun peintre, reste éternel. Quel que soit le jugement que l’on porte sur son œuvre, si éloignée de nos préoccupations artistiques, il est le symbole d’une époque. Versailles, que les révolutionnaires respectèrent à cause des peintures de Le Brun, reste le monument le plus visité au monde et, grâce à lui, Montmorency a rencontré l’histoire, une fois de plus.

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André Duchesne

Maison de Charles Lebrun
Maison de Charles Le Brun à Montmorency.
Gravure d'Israël Silvestre.

Notes

(1) Pierre Séguier, 1598-1672, avait été nommé chancelier de France par Louis XIII. Maintenu dans cette charge par Louis XIV, il fut le juge le plus intraitable de Fouquet. Inspirateur de la création de l'académie française, ce fut dans ses salons que se tinrent pendant 30 ans les séances de la Compagnie. Il posséda un château à Deuil. Charles Le Brun orgnisa et décora ses funérailles en 1672.

(2) François Bluche, emploie l'expression encore plus nette de «promoteur d'art» (Vie quotidienne au temps de Louis XIV - Hachette 1984).

(3) En 1666, le roi crée l'académie de France à Rome. Charles Le Brun en sera, bien sûr, le directeur.

(4) Le Brun possède à Paris un logement aux Gobelins et une maison rue des Fossés-Saint-Victor.

(5) Il n’est pas jusqu'à la marine qui n'intéresse le peintre. Celui-ci est l'auteur de la décoration de grands vaisseaux comme le «Soleil-Royal» (François Bluche - Louis XIV).

(6) Les rivalités personnelles ne sont peut-être pas la seule cause de la disgrâce de Le Brun. L'art se libérait de l'emprise des «passeurs de commande». Nous sommes encore loin de l'artiste indépendant du XIXe siècle et encore plus de celui de notre temps mais l'évolution commençait.

(7) «Nous avons perdu par là l’un des plus grands ornements de notre siècle et un monument éternel à la gloire de la nation», écrit Charles Perrault.

(8) Vivre en val d'Oise n° 15 - septembre / octobre 1992

(9) La haine de Mignard poursuivra Le Brun même après sa mort. Sur son instigation, Louvois refusera à sa veuve le tableau de son mari qu'elle lui demandait. Le roi fut l'unique héritier de l'œuvre du peintre ce qui explique l'abondance des dessins qui se trouvent au Louvre. C'était un engagement que Le Brun avait signé en devenant premier peintre du roi.

(10) Les deux châteaux ont fait l'objet d’une exposition “Rousseau et l'Île enchantée” à Enghien du 1er au 29 octobre 1995. Le catalogue de cette exposition est une œuvre de référence.

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