Musicien français né à Liège en 1741, il meurt à l'Ermitage de Jean-Jacques Rousseau à Montmorency en 1813. À la mort de Jean-Sébastien Bach, il est dans sa dixième année ; à sa mort c'est Hector Berlioz qui a dix ans !
Admiré et soutenu par la monarchie, la reine Marie-Antoinette est la marraine de l'une de ses filles, il survit à la Révolution et, dès le réorganisation par le Consulat de l'institut de France en 1803 et la création de la classe des Beaux-Arts, il est élu au titre de la musique. Peu de temps après, Bonaparte, Premier Consul, le fait chevalier de la Légion d'Honneur.
Vie exceptionnelle au cours de laquelle il compose les tout premiers quators à cordes, des oeuvres instrumentales diverses et surtout près de soixante opéras dont certains feront le tour de l'Europe. Non content de ce travail, il rédige plusieurs milliers de pages dans lesquelles il exprime sa vision de la musique et sa vision de l'homme.
Personnage séduisant, bon père de famille, il verra de son vivant son nom porté par une rue de Paris et son buste installé à l'Opéra Comique. Son oeuvre musicale, avec celles de Gossec et Méhul, permet à la musique occidentale de quitter le baroque pour présager le romantisme. Mozart, Haydn, Beethoveen ne s'y sont pas trompés, qui puisèrent en elle nombre d'exemples et composèrent des variations sur certaines de ses œuvres.
Tout ceci a été illustré par de nombreux exemples musicaux, c'est tout cela dont il a été fait état dans cette conférence. L'oubli le concernant, par plusieurs générations, témoigne d'une coupable ignorance; noud avons contribué, certes modestement, à la réparer. André-Modeste Grétry, créateur incontournable dans l'histoire de la musique d'Occident, demeure, en tout état de cause, l'un des plus illustres montmorencéens.
Dernière mise à jour le 22/03/2024 à 08:46:46.
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