Fin 1944, une partie du territoire national est libéré. On pense déjà à la Reconstruction.
Cette phase de notre histoire passe, outre les travaux matériels, par la recherche de ceux qui ont enfreint les règles de la guerre moderne. Des listes de criminels de guerre sont tenues dans les bureaux de Londres et du Ministère de la Justice en France. Au sein de ce Ministère est créé, par l'ordonnance du 14 octobre 1944, un service temporaire de recherche destiné à coordonner les opérations en la matière.
Les autorités vont chercher à mieux cerner les organisations de répression allemandes. ou du gouvernement de Vichy afin de préparer les grands procès internationaux qui vont s’ouvrir. C’est le moment de réunir des preuves, d’entendre des témoins, d’enquêter sur les rumeurs. La justice a besoin de d'informations fiables pour ouvrir les dossiers de procédure devant les juridictions civiles et militaires. Dans cette perspective, les archives de la Justice et des services de police judiciaires sont de précieux témoignages sur la vie sous l'Occupation et sur la Libération.
Christophe Bouvier
Historien, diplômé de l'université Paris XIII,
responsable de fonds aux Archives Nationales.
Note de l'organisateur :: Cet exposé aura pour but d’expliciter les méthodes de recherches en matière judiciaire. À aucun moment, un quelconque patronyme ne sera prononcé.
M. L.
Dernière mise à jour le 22/03/2024 à 08:46:45.
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