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Histoire d’un animal politique :
Georges de la Trémoïlle (vers 1392 -1446)

Armoiries stylisées de G. de la Trémoïlle.
Armoiries stylisées de G. de la Trémoïlle
Armoiries stylisées de G. de la Trémoïlle.
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Sur les vitraux de la collégiale de Montmorency se trouve le portrait du gendre du connétable Anne : Louis III de La Trémoïlle. Par son mariage, il intégrait le cercle politique d’une des plus influentes personnalités de son temps. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’un membre de sa famille se retrouvait propulsé ainsi sur le devant de la scène politique en s’appuyant sur le soutien des seigneurs de Montmorency.

Les liens entre les La Trémoïlle et les Montmorency sont anciens, remontant au moins au XIVe siècle. C’est sur l’une des figures les plus notables de cette période que nous nous pencherons ce jour : Georges de La Trémoïlle, seigneur de Sully et de Craon, grand chambellan de France.

L’individu, de sinistre mémoire, est en vérité beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Si beaucoup furent ceux qui en firent le traître qui abandonna Jeanne d’Arc et qui signa une alliance avec Gilles de Rais, il est souvent omis de rappeler qu’il est de ceux qui permirent le couronnement de Charles VII. Par des manœuvres combinant alliances, trahisons, mariages et actes de violence, il se hissa du statut de petit noble du Loiret à principal conseiller du roi de France.

L’étude de son parcours permet d’éclairer sous un jour nouveau les relations complexes entre les membres de la noblesse française, dans une période de guerre, à la fois contre l’Angleterre mais surtout avec les Bourguignons.

Raphaël Carbonne

Dernière mise à jour le 22/03/2024 à 08:46:46.
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