Éditorial

Encore les Montmorency. L'an dernier fut l'année du Connétable.

À tort ou à raison, il nous est apparu nécessaire de continuer son histoire à travers ses descendants, les ducs de la deuxième et de la troisième génération. Du bouillant Henri Ier au malheureux Henri II, la matière était riche et nous y avons pris du plaisir, nous ne le cachons pas. Quels personnages ! Mais, insensiblement, notre revue glissait vers l'histoire des Montmorency. Que l'on se rassure, notre famille seigneuriale a perdu beaucoup de sa vigueur en ce dernier bouquet flamboyant. 1632 est la date-butoir absolue. Le nom ne disparaîtra pas, bien sûr, mais il faudra en chercher les flammèches très loin, par les détours hasardeux, retrouver les branches collatérales, voire assister, à la fin, au rachat du titre.

Laissons donc s'apaiser la fête et revenons à Montmorency et à ses habitants. M^me Rabasse crée la transition en faisant apparaître les montmorencéens au moment de la disparition tragique de leur seigneur et, dans un autre article, nous conte l'histoire de ceux qui furent attirés par les «quelques arpents de terre».

L'an prochain verra notre retour à la terre, celle de notre bonne ville. Notre étude de Montmorency au XVIIIe siècle est bien avancée : pourrons-nous la publier ?

Un nouveau C.E.S. est né. IL s'appelle C.E.S. Jean Lebrun. Pourquoi ?

Continuant notre recherche d'auteurs nouveaux, nous avons le plaisir d'accueillir Monsieur Dufort, de Chantilly, ainsi que Monsieur Basset, de Castelnaudary. Par les hasards de l'édition, son homonyme montmorencéen, Roger Basset, nous a également donné un texte.

Qu'ils soient tous les bienvenus !

André Duchesne