Événement
La souscription pour l'ouvrage de Michel Rival est ouverte !![]() |
On peut dire que le travail de la SHMR a été très visible ces dernières années. Après les éditions du Dictionnaire du noms des rues de Montmorency, en 2021, de l’Histoire du monument aux morts de Montmorency en 2022, et de les Hôtes célèbres de Montmorency, la société d’Histoire de Montmorency et de sa région a décidé d’éditer pour 2025, l’ouvrage de Michel Rival Montmorency, son parc et ses trois châteaux. Pour atteindre cet objectif, la Société vous propose une souscription avant parution, vous permettant un prix réduit dont vous trouverez les conditions sur cette page en téléchargeant l’image du bulletin sur votre ordinateur.
Parce qu’il est unique. Le livre de Michel Rival est un phare qui éclaire trois siècles d’histoire de Montmorency. Une histoire peu étudiée à ce jour, sous toutes ses coutures, comme l’a fait l’auteur et dont la pertinence de sa table des matières nous indique peut-être l’urgence d’éditer cette somme d’informations pour compléter l’histoire locale que l’on trouve dans les deux tomes d'Histoire de Montmorency édité en 2010 et 2012. L’intérêt relève de la renommée internationale, départementale et locale comme le dit Michel Rival du parc et des châteaux : «L’histoire du parc de Montmorency commence dans le second quart du XVIIe siècle, le parc de Montmorency » — c’est ainsi qu’on le désignera au XVIIIe siècle et au début du siècle suivant — couvrira à son apogée un peu plus de quinze hectares.
L’auteur commence son livre par une invitation à une promenade imaginaire de Jean-Jacques Rousseau, découvrant au détour du chemin, le plus ancien et le plus grand parc d’agrément de Montmorency. Celui-ci n’est plus mais l’histoire en garde la trace et c’est l’invitation de Michel Rival qui nous est faite afin de mieux le situer dans la topographie actuelle et de comprendre la chronologie des constructions et des modifications de ces temps révolus.
Outre son ancienneté et sa superficie, le parc de Montmorency présente trois caractéristiques qui donnent à sa renommée une dimension internationale, à son histoire une dimension nationale, mais aussi, et bien évidemment, une dimension locale des plus prégnante par le bouleversement de l’organisation territoriale qu’ont engendré sa construction et sa déconstruction.
La qualité de ses propriétaires successifs et de ses visiteurs est la première des particularités à relever. On compte parmi les premiers :
La construction du parc de Montmorency au début du XVIIe siècle, son extension au siècle suivant, puis son démembrement, du premier quart du XIXe siècle jusqu’à nos jours, s’inscrivent dans un mouvement d’ampleur nationale. L’émergence d’une nouvelle classe sociale se traduit sur le terrain de façon ostentatoire. À côté des anciens châteaux royaux et seigneuriaux, qui seuls ornaient jusque-là le plat pays et qui se transforment eux-mêmes en de véritables palais, s’érigent de nouvelles demeures que Jacques-François Blondel appelle «maisons de campagne» ou «maisons de plaisance» selon le statut social du propriétaire.
Cette définition semble parfaitement convenir à la maison que construira Nicolas Desnots, le premier propriétaire du parc de Montmorency. Celle de Crozat qui, du temps de Jacques-François Blondel, est propriété de Mme la Maréchale de Luxembourg, relève de la deuxième catégorie. Nous pourrions y adjoindre celle élevée par Charles Le Brun : les maisons de plaisance.
Tumultueuse et pleine de rebondissements, l’histoire du parc de Montmorency s’articule autour des conflits quasi permanents qui opposèrent les propriétaires successifs aux habitants du bourg. L’enjeu de ces conflits ? L'eau.
Au-delà des péripéties qui nous seront détaillées plus avant, le propos s’articulera autour trois temps forts qu’il convient de préciser :
Image d'accueil :
Alexandre Hyacinthe Dunouy.
Vue de Montmorency 1839
Sceaux (92). Musée Départemental.
Photo P. Lemaître.
Dernière mise à jour le 08/12/2024 à 18:06:32.
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